Charles LEY 1931/2012

LE PLONGEUR ET LA MER...

(Dédié à mon époux)

Il est venu comme tant d’autres,

Mais elle a su l’ensorceler.

Elle a ouvert ses bras d’écume,

Pour mieux l’attirer sur son cœur.

Et, comme si ce n’était pas assez,

L’a poussé jusqu’aux profondeurs.

Elle a senti qu’il hésitait,

Le cœur battant, tempes serrées.

C’est alors qu’elle l’a guidé,

Vers ses merveilles, si secrètes.

Il était sous l’enchantement,

Et, lorsqu’il a dû remonter,

C’était gagné!... A jamais,

Il lui était attaché...

Maintenant, tu peux triompher!

Mer cruelle, mais si belle.

Et, si ce soir, ses yeux s’égarent,

Et de violet viennent se teinter,

Ce n’est qu’à toi, qu’il va rêver.

Jamais l’amour d’une femme,

Ne lui laissera sur la bouche,

L’ardente empreinte

Que lui procure tes baisers.

Et plus jamais, son corps grisé,

Ne tremblera sous des caresses,

Comme il le fit dans tes entrailles…

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Il y a 47 ans que j’ai écrit ces lignes !

Ce soir, nous tous qui t’aimons… te pleurons !

Mais, au-delà de notre chagrin,

Nous savons que nous avons exaucé ton souhait !

Nous t’avons rendu à la mer…

Merci pour toutes ces années au cours desquelles

Tu nous a prodigué tant d’amour !

Reposes en paix !

(Ninou) 8 juillet 2012