Bouvines
La bataille de Bouvines

 

 

Tableau d'Horace Vernet (Musée de Versailles)

Avant la bataille, Philippe Auguste dépose sa couronne, sur l'autel ou l'on vient de célébrer la messe pour l'armée, et propose de donner cette couronne à celui que les barons jugeraient plus digne que lui de la porter. Les barons répondent que nul n'en est plus digne que lui de la porter.(Larousse universel en deux volume 1922)

 

Afin de contrer la puissance grandissante de la France, le roi d'Angleterre Jean sans Terre (dépossédé de ses territoires normands et angevins par Philippe Auguste) forme une vaste coalition dans laquelle entrent l'empereur germanique Othon IV, Ferdinand du Portugal (comte de Flandre et du Hainaut) et le comte de Boulogne, Renaud. Face à cette menace, la cause française est soutenue par Frédéric II de Hohenstaufen, rival d'Othon IV pour la couronne impériale, et par les milices communales des villes du nord du royaume.A 12 km au sud-est de Lille, le 27 juillet 1214, les forces du roi de France, Philippe Auguste , rencontrent l'armée coalisée de Jean sans Terre, Ferrand Comte de Flandre, Renaud comte de Boulogne, Henri duc de Brabant, et Otton IV empereur d'Allemagne. Ceux-ci réunissent environ 40.000 combattants.

En face Philippe Auguste a 25.000 hommes rameutés de tout ce que les communes fidèles ont pu fournir comme milices. Pour la première fois dans l'histoire des Capétiens, la fleur de lys sert d'emblême à la fois aux nobles et aux forces populaires sur un champ de bataille.

L'empereur manque d'être capturé par Guillaume des Barres qui, quelques temps plus tard, sauve le roi de France en chargeant l'infanterie germanique.

Les Anglo-Brabançons cèdent entraînant dans leur repli les Allemands d'Otton. Renaud de Boulogne, le comte Salisbury et surtout Ferrand de Flandre figurent parmi les prisonniers que Philippe Auguste fait transporter sur chariot vers Paris.

En France, la victoire de Bouvines est ressentie comme celle de la suprématie du souverain sur ses vassaux insurgés. Elle reste le témoignage d'un premier sentiment national d'une France aux nombreux particularismes.

Pour en savoir plus :

http://www.bouvines.com/

http://pevele.online.fr/bouvines/bouvbatt.htm

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